Verbese fixer - La conjugaison Ă tous les temps du verbe se fixer au masculin Ă la voix active avec l'auxiliaire ĂȘtre Ă la forme pronominale. Option de conjugaison : pronominal Synonyme du verbe se fixer
Comme un autre univers que je mets au travail et que je vois [Chadwick Boseman]. Nous avons des hologrammes et des trucs Je courrais probablement vers TâChalla et je dirais:âOh mon dieu, câest toi.âMais je ne mâinclinerais pas, parce que Tyesha, elle est musulmane, tu sais quâelle neâpas sâincliner devant les gens.â
Le Deal du moment -44% Samsung Galaxy M33 5G 6GB Ram 128 Go 5000 mAh Dual Sim Voir le deal ⏠LindwĂŒen DaĂ«mon Inside ; Du cĂŽtĂ© de l'universitĂ© » + LA BIBLIOTHĂQUE 3 participantsAuteurMessageKalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2045 La peur s'insinue dans les veines comme un poison mortelDes cris, loin lĂ -haut dans les Ă©tages. Je me rĂ©veille en sursaut dans le lit de lâinfirmerie. On a toujours pas rĂ©parĂ© ma chambre, jâimagine que Sand est bien content comme ça, Ashkane cause moins de dĂ©gĂąt depuis quâon dort ici Ă lâ ne nous faut pas longtemps pour rejoindre lâĂ©tage des filles. On cris de partout. Pourquoi câest toujours les filles qui crient comme ça ? Elles ne savent donc pas que ça ne sert Ă rien ? Que crier ne sert jamais Ă rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je nây suis pour rien ! HĂ© ! HĂ© Logan quâest ce quâil se passe ! »Le prof ne sâarrĂȘte pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je tâai dĂ©jĂ dis de ne pas mâappeler par mon prĂ©nom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon quâest ce quâil y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin Ă ce quâelle dit câĂ©tait plein de fumĂ©e... et le pire dans tout ça je nâarrive pas Ă le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumĂ©e !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** Câest toi quâen fais espĂšce de cachalot ! ** Toi-mĂȘme phacochĂšre ! ** Commence pas Ă mâinsulter ! ** Câest toi quâĂ commencĂ© ! *Bon câest vrai il a raison mais câest lui qui a fait du bruit en premier ! Ce nâest pas la premiĂšre fois quâon sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce nâest pas moi ! donc câest toi !* Je suis certaine que je nâai rien touchĂ©. Je descendais tranquillement lâescalier du dortoir au moment ou jâai entendu comme le raclement dâune arme blanche... soit les griffes dâAshkane ! Ăa ne pouvait ĂȘtre que ça merde !* HĂ© lara croft Ă©coute bien CE NâEST PAS MOI ! *Alors... si ce nâest ni lui ni moi. CâĂ©tait quoi ce putain de bruit ?* Jânâaime pas cette nuit ! ** Tâes pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillĂ©e ! ** Aha morte de rire ** HĂ© tu mâas tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non lâheure du crime Ă©tait passĂ©e depuis une heure dĂ©jĂ . Mais cette nuit serait diffĂ©rente, peut-ĂȘtre, surement. CâĂ©tait le genre de nuit oĂč les pressentiments font genre de nuit oĂč jâentends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors quâelles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit oĂč on sait quâil va se passer quelque chose. Cette nuit lĂ . * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis quâune jeune fille avait Ă©tĂ© agressĂ©e dans la nuit, on avait passĂ© quelques temps nos nuits entiĂšres dans lâinfirmerie. Jâavais fait assez de connerie dans cette Ă©cole. Pour une fois dans ma vie je nâallais RIEN faire. Je nâĂ©tais pas superwoman ou je ne sais quâelle hĂ©roĂŻne. JâĂ©tais mortelle comme tout le monde mĂȘme si jâavais deux atouts. Le premier Ă©tait mon pouvoir, trĂšs utile et efficace et le second le simple » entrainement que jâavais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... câĂ©tait bien. Peut-ĂȘtre, surement. Mais ça revenait Ă ne plus ĂȘtre humaine. Non impossible. Je nâavais pus lâaccepter. Je nâavais pu fuir et grĂące Ă cette Ă©cole, Ă ses habitants, je devenais peu Ă peu celle que jâaurais du ĂȘtre. MĂȘme si bien des choses resteraient, bien des choses Ă©taient encore prĂ©sentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux mâĂ©chappaient encore la peur et la douleur. Les deux Ă©taient-elles liĂ©es ? Ne plus avoir peur... CâĂ©tait derriĂšre cette minable excuse, lâexcuse de mon passĂ©e, que je me retranchait pour expliquer ma prĂ©sence en pleine nuit dans les couloirs de lâĂ©cole alors quâun tueur enragĂ© courait librement dehors. Mais câĂ©tait plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas aprĂšs ce quâil avait fait, depuis des jours et des jours Ă ces Ă©lĂšves, Ă Calypso. Jâallais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-ĂȘtre que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que jâavais Ă©tait tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. VoilĂ pourquoi nous passĂąmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. Câest toujours utiles ces trucs lĂ ^^ mĂȘme si je nâen avais pas besoin. MĂȘme si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie Ă lâuniversitĂ© mâavait prouvĂ© quâon pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs diffĂ©rents et dâautres semblables. Je ne tenais pas Ă tomber face Ă face avec quelquâun capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain tâas entendu lĂ ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothĂšque sâouvrit sans grincer. Quelque part dans lâobscuritĂ© des rayonnages une fenĂȘtre mal refermĂ©e claquait. Putain faut ĂȘtre vraiment dĂ©bile pour laisser une fenĂȘtre ouverte alors quâun tueur rode et pourrait sâen servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problĂšme câest que les fenĂȘtres de la bibliothĂšque Ă©taient toutes fermĂ©es. Toutes, mĂȘme celles du fond, lĂ oĂč il faisait toujours noir mĂȘme en plein jours.* Jânâaime pas ça * grognais-je en serrant les dents. DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Jeu 17 Juin - 1241, Ă©ditĂ© 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Ne rĂ©agit pas. MĂȘme si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose Ă faire. Penser, par exemple. Penser Ă ce qui s'Ă©tait passĂ© cette soirĂ©e lĂ , en ville, cette aprĂšs midi lĂ , dans le parc, ce matin lĂ , Ă la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina Ă une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupĂ©e Ă se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens Ă©veillĂ©s dans LindwuĂ«n cette nuit lĂ . Tout le monde Ă©tait rĂ©veillĂ©. Assit sur cette fenĂȘtre d'oĂč il avait dĂ©jĂ vu Kalhan chercher Ă entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait rĂ©agit Ă une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'Ă©tait dĂ©cidĂ©. Merde ! C'Ă©tait quoi ce cri ? Il s'Ă©tait accroupit, avait sautĂ© les trois quatre mĂštres qui le sĂ©paraient du sol sans problĂšmes et avait couru jusqu'Ă la chambre. Il avait jouĂ© des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face Ă une gamine en sang et pourtant entiĂšre qui Ă©tait dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serrĂ© les dents, grimacĂ© et Ă©tait ressortit de la piĂšce en repoussant des Ă©lĂšves trop curieux. Il s'Ă©tait retrouvĂ© seul dehors, avait sondĂ© la nuit de ses yeux gris. N'avait pas captĂ© le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'Ă©tait affichĂ© sur les lĂšvres de l'Ombre. Il Ă©tait furieux, furieux de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ . Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller LindwuĂ«n. Il aurait du... GaĂŻa referma ses petites serres sur son Ă©paule et regarda la nuit d'un Ćil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Pas cette fois... ImmĂ©diatement il s'accroupit et se prĂ©para Ă sauter. Si la lune n'avait pas accrochĂ© un Ă©clair brun et l'ombre immense d'une crĂ©ature dĂ©mesurĂ©ment...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de mĂȘme. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulĂ© en boule sur son pied, espĂ©rant qu'elle n'Ă©tait pas cassĂ©e. Merde ! Les dents serrĂ©es, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'Ă©tait juste un peu douloureux. Kalhan s'Ă©tait Ă©vanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de GaĂŻa permit Ă Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daĂ«mon passĂšrent dans la bibliothĂšque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colĂšre. Il referma la porte sans bruits derriĂšre lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considĂ©rait comme sa meilleure amie, voire sa petite sĆur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crĂąne ?? »Il Ă©tait en colĂšre. Et si jamais elle s'Ă©tait fait attaquĂ©e par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvĂ©e le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daĂ«mon Ă ses cĂŽtĂ©s ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrĂȘta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans Ă©lever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mĂąchoire Ă s'en faire pĂ©ter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le mĂȘme ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagnĂ© d'un souffle froid dans toute la piĂšce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre Ă battre plus fort dans sa poitrine, l'adrĂ©naline lui montant Ă la tĂȘte. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hĂ©sitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui Ă©tait d'une telle incongruitĂ© dans cette universitĂ© ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une Ă©tincelle. Il ne savait pas trĂšs bien si il avait envie de l'Ă©craser ou de la cultiver au contraire. Une chose Ă©tait sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila Ă l'arriĂšre de la nuque de son maitre, dans la pĂ©nombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incomprĂ©hension... accompagnĂ©e d'une pointe d'apprĂ©hension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit Ă persifler des horreurs. Tuer. DĂ©pecer. Faire peur. Faire mal. TrĂšs mal ! Encore et encore. Jusqu'Ă ce qu'elle crie ! AprĂšs fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daĂ«mon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit Ă trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de dĂ©couvrir de nouvelles choses ! Et de toute Ă©vidence il en avait trouvĂ© une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilĂ© lorsqu'elle Ă©tait sortie, apparemment Ă sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il Ă©tait entrĂ© dans la bibliothĂšque par une fenĂȘtre mal fermĂ©e sous sa forme d'ombre, l'avait refermĂ©e ce qui avait semblĂ© perturber la fille. Et l'autre Ă©tait arrivĂ©. CachĂ© derriĂšre une pile de livres, l'Ombre l'avait regardĂ© s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il Ă©tait bruyant lui aussi. Personne n'Ă©tait aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tĂȘte de fumĂ©e sur son Ă©paule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystĂšre de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme Ă©tait silencieux. L'Ombre la dĂ©visagea d'un Ćil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immĂ©diatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement Ă©touffĂ© et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'Ă la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte Ă clĂ©. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'Ă©chappa des lĂšvres de l'Ombre et il sortit Ă dĂ©couvert. Pour une fois. Le visage Ă demi cachĂ© par sa capuche c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lĂącha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. DĂ©licieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă cette heure ci ? C'est une imprudence Ă appĂąter le loup.. AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant.. »Ses yeux glissĂšrent sur le corps de la fille qui Ă©tait magnifiquement bien taillĂ©e pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, un sourire amusĂ© se dessinant sur ses lĂšvres lorsqu'il repĂ©ra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas rĂ©sister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la piĂšce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula lĂ©gĂšrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite Ă la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui Ă©tait attachĂ© Ă son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle Ă©tait capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en Ă©tait fou. L'autre n'avait pas le moindre intĂ©rĂȘt, il n'avait pas l'air armĂ©. Seul son silence lorsqu'il se dĂ©plaçait Ă©tait inquiĂ©tant. Mais Le Suiveur Ă©tait lĂ pour l'aider. Toujours lĂ Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une Ă©nergie sauvage qui ne demandait qu'Ă se libĂ©rer et qu'il contenait prĂ©cieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait rĂ©ellement us fight... â Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et lâheure du crime Ă©tait passĂ©e depuis longtemps Si câĂ©tait le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allĂ©es de livres. * Câest bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais quâest ce quâil fou ici lui ? Il ne sait pas quâil y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaquĂ© et si... et merde. Il pensait surement la mĂȘme Ă mon sujet, la preuve le voilĂ qui dĂ©barque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'ĂȘtre en colĂšre. MĂȘme si voir Aaron dans un tel Ă©tat d'Ă©nervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la mĂȘme chose que toi mais... » Ce quâon a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de lâarrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi lâaile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il lâavait mĂ©ritĂ© cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus Ă©tonnĂ© que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il Ă ce tenir ? Putain ce nâest pas le moment Ash ! Ce nâest pas le moment !!! Je sentis au fond quâil Ă©tait vexĂ©. Il avait cru, il avait vraiment cru que je lâappuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire Ă quelquâun quâil nâĂ©tait pas fichu dâattraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on Ă©tait sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de lâavoir mais ce nâest pas le moment de faire chier son monde ! Merde Ă la fin ! Que lâon soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au mĂȘme, oui on pouvait lâarrĂȘter mais sâil ne lâavait pas dĂ©jĂ Ă©tĂ© il y avait surement une raison ! On est pas des hĂ©ros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui câĂ©tait vraiment le moment de sâengueuler ! Il mâen voulait, il ne comprenait pas... et je mâen voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! CâĂ©tait vraiment le meilleur moment pour perdre notre unitĂ© et nous remettre en question ! Câest trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane Ă lâattention dâ ne sâexcuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger Ă©tĂ© Ash... Aaron ! Jâaurais du mâexcuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes quâil ne manquait jamais de lancer Ă tord et Ă travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se rĂ©veillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce nâĂ©tait pas le frĂ©missement comme pour un coup de foudre non non câĂ©tait diffĂ©rent ! DiffĂ©rent mais pas moins intense. Lâimpression que si... que si Aaron Ă©tait touchĂ©... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de tâenfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'Ă©tait lui. Jâaurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s. Pourquoi ? Pourquoi ce type nâavait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? CâĂ©tait une premiĂšre ça aussi. Le ligre se tourna vers lâendroit dâoĂč Ă©tait venue la voix. Un instant jâeus lâimpression de revenir deux ans en arriĂšre, dans les rues de Naples. Ăa ne faisait que deux ans ??? Deux ans... câĂ©tait si peu. Je nâavais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer Ă©tĂ© si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă cette heure ci ? C'est une imprudence Ă appĂąter le loup... AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison Ă©tait mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-ĂȘtre quelques annĂ©es de diffĂ©rences. Huit prĂ©cisĂ©ment. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, jâespĂšrais juste quâil nâallait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant quâon nâa pas la mort sous les yeux ? Comment ĂȘtre sure tant quâon nâaffronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il mâen veut, il nâa rien dit en se faisant traiter dâagneau. Et pour une fois câest lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Tout ça me semble Ă©trange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose lĂ , lâhomme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire quâon nâa pas de lumiĂšre ici, mais jâai lâimpression que mĂȘme sâil y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais Ă©mane de lui. Lâhorreur. CâĂ©tait la premiĂšre fois, je mâen rends compte maintenant, la premiĂšre fois que jâallais affronter quelquâun... qui nâavait pas peur. Quelquâun qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses annĂ©es... câĂ©tait moi qui mâĂ©tais trouvĂ©e Ă sa place, Ă regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de rĂ©sister, quâil Ă©tait impossible de sâĂ©chapper... Quelle horreur. CâĂ©tait moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce dĂ©plaça sur le cotĂ© histoire de me cogner lâĂ©paule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je prĂ©fĂ©rerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. Câest un crĂ©tin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et Ă©troites, ces dalles tachĂ©es de sang et son meurtrier, sa tueuse prĂ©cisĂ©ment plantĂ©e au milieu des cadavres. Le calme. CâĂ©tait ça. CâĂ©tait juste lĂ . Je devais redevenir, calme. Sereine. DĂ©cidĂ©e. PrĂȘte. couteaux lâaurait presque fait rire, trĂšs bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer Ă mains nues ? Excitant... RatĂ©. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux lĂ mais toi tâas le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes rĂšgles, tu triches »CâĂ©tait con... complĂštement dĂ©bile, de dire ça mais câĂ©tait la premiĂšre chose qui mâĂ©tait venue Ă lâesprit. DĂ©stabiliser. Quâaurais-je fais moi si jâĂ©tais Ă sa place ? Il ne voulait pas que je me dĂ©fende ? Pourquoi ? Lâimpression dâĂȘtre plus fort que moi ? Jâaurais du dire non, il se surestime. Mais ... câest Ă©trange. Quelque chose me dit quâil a raison de le penser. Merde. Ce nâest pas la meilleure chose Ă penser lĂ ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et dĂ©cidĂ©e. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans lâordre tu veux ? Soyons Ă©quitable câest plus drĂŽle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, jâose. Parce que mon ange gardien et lĂ , un certain Ashkane et quâun coup de patte de lui mâenverrais Ă lâautre bout de la salle avant que lâautre ait plantĂ© sa lame. VoilĂ pourquoi jâose lui tourner le dos et faire face Ă Aaron. Putain mais quâest ce que tu fou lĂ ! Manquerait plus quâil se croit un devoir de me protĂ©ger, tente de le faire... Je lui tends lâun des deux couteaux que jâavais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affutĂ©. Qui sait ce quâil peut se passer... On peut toujours avoir besoin dâaide mĂȘme si jâaime Ă penser quâil ne lâutilisera que pour se dĂ©fendre lui et pas moi. Si jamais il Ă©tait touchĂ©... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillĂ© de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. SâĂ©teindre ? Jamais. De toutes mes forces jâessaie de lui faire comprendre, sâil te plait ne me retiens pas, ne pense pas Ă moi. Mais quoi quâon fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce quâon a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de lâarrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi lâaile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une Ă ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il Ă©tait un daĂ«mon et qu'il n'avait le droit. Il Ă©tait tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'Ă©tait celui du Ligre en ce moment Kalhan rĂ©agit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute Ă©vidence le daĂ«mon n'avait pas apprĂ©ciĂ©, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volĂ©e ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps Ă autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daĂ«mon l'Ă©nervent prodigieusement. Il n'Ă©tait pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'Ă©taient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle mĂȘme. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de tâenfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupĂ© par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fiertĂ© pour lui lorsqu'il montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il Ă©tait comme le pion l'avait imaginĂ©. Pour ce qui Ă©tait de l'aura de puissance il n'Ă©tait pas déçu, ce mec... Il dĂ©bordait de vitalitĂ© et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes Ă©taient comptĂ©s, parfaitement maitrisĂ©s tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tentĂ© de tuer des Ă©lĂšves et il avait surement dĂ©jĂ tuĂ© avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie Ă quelqu'un ? Surtout quand elle Ă©tait si il s'y attendait vu son caractĂšre, Kalhan lança une pique Ă l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut ĂȘtre une aura de prĂ©dateur dĂ©mesurĂ©e, il ne l'impressionnait pas. Le pion dĂ©cida de chasser toute peur, apprĂ©hension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilitĂ©. Y laissant seulement une froide dĂ©termination. PosĂ©e sur une Ă©tagĂšre, GaĂŻa regardait d'un Ćil suspicieux la serrure. Elle Ă©tait sure que le daĂ«mon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas ĂȘtre grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'Ă©tait pas une souris ! Dans ce cas lĂ elle lui aurait tordu le cou sans hĂ©siter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donnĂ© lors de leur rencontre dans le parc. C'Ă©tait il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondĂ©ment. Il avait presque oubliĂ© la prĂ©sence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans Ă©motions dans ceux de Kalhan. Un lĂ©ger soupir s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il leva la main, chassa une mĂšche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet Ă©tat lĂ Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire Ă©tira lĂ©gĂšrement le coin de ses lĂšvres. Plein d'une rĂ©solution sombre. Il allait peut ĂȘtre mourir dans cette piĂšce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'Ă cĂŽtĂ©. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lĂšvres Ă son oreille. Je serais Ă cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses Ă©paules pour passer devant. Il s'Ă©carta et se mit Ă s'Ă©loigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrĂȘta en continuant de fixer l'homme au milieu de la piĂšce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair Ă poulet et de graisse Ă©tait hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mĂąchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question Ă©tait pourquoi ? SĂ»rement Ă cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dĂ©gageait. BĂȘte. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref Ă©clat de rire lĂ©ger Ă la pique de la jeune femme. Elle Ă©tait vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une Ă©lĂšve italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs Ă son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilĂ pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maĂźtre avait bien fait son travail Ă l'Ă©poque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille Ă©tait incroyable. Pourtant elle Ă©tait lĂ , faisant semblant de s'inquiĂ©ter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothĂšque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer à ça. Elle avait raison aprĂšs tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprĂȘtant Ă lui rĂ©pondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante Ă l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piĂšge, un simple piĂšge. Si jamais il s'Ă©lançait le balourd tenterait de l'arrĂȘter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut ĂȘtre la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'Ă©tait retournĂ©e ce n'Ă©tait pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi fĂ©lin qu'une reine, Kalhan s'arrĂȘta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle Ă©tait cette comĂ©die ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'Ă©chappa de ses lĂšvres lorsque l'homme rĂ©pondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'Ă©tait lui ! L'Ombre vibra rien que de penser Ă lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en mĂȘme temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scĂšne se passer sans faire de commentaires. Elle capta un Ă©clat dorĂ© parsemĂ© de rouge, leva sĂšchement ses yeux vides. Qui se posĂšrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air butĂ© l'humain qui avait prit la lame. DaĂ«mon. Un sourire machiavĂ©lique au cĆur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangĂ©es de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chĂ©tif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Ătrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumĂ©e, elle continua son ascension, aussi indĂ©celable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sĂ©rieux, l'Ombre regarda d'un Ćil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il Ă©tait mal barrĂ©. L'autre s'immobilisa et il se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui. Dans son esprit malsain, une idĂ©e germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lĂšvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »D'un geste sec, il dĂ©tendit son bras et la lame parcouru la moitiĂ© de la piĂšce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore rĂ©agit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espĂ©rer que sa rĂ©action soit Ă l'ampleur de la rĂ©vĂ©lation. Il connaissait son passĂ©. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prĂȘt Ă accepter la mort ! » JâhĂ©sitais, devant le silence dâAaron. Ătait-il muet de peur ?Son regard me dĂ©mentis et je compris. Ses yeux sans Ă©motions. Il Ă©tait rĂ©signĂ©. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi. Jâaurais tant voulu quâil ne soit pas lĂ . Jâaurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si ⊠froid. Je me rendis soudain compte quâil y avait bien des choses que jâignorais sur lui. Jâaurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que jâavais lâimpression de lui faire des adieux. Le sentiment dâurgence liĂ© Ă la prĂ©sence du tueur sâaccentua. AaronâŠDe sa main, il chasse une mĂšche de mes cheveux, tenta mĂȘme de sourire. Ce que jâĂ©tais devenue incapable de faire Ă cet instant. Aaron⊠Ne meurt pas. Promet le moi⊠Je serais Ă cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă ce point.. » murmura-t-il d'une voix je nâeus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander Ă quelquâun de ne pas mourir ? Ăa ne dĂ©pendait pas de lui. CâĂ©tait une promesse impossible Ă tenir. Impossible Ă demander. Ne meurt pas Aaron. Jâaimerais ne pas te sous-estimer mais mon cĆur se serre en pensant Ă ce quâil pourrait tâarriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là ⊠mais tu lâes. Et tu reste Ă mes cotĂ©s. MalgrĂ© tout ce que tu sais. Et tu tâĂ©loigne de moi, non pas assurĂ© mais avec lâaisance de quelquâun qui sait. Qui sait quâil est prĂȘt. Qui sait ce quâil peut se passer. Qui lâa acceptĂ©. Ne meurt pas⊠AaronâŠQuâallions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser Ă lui. Si jamais il lui arrivait quelque choseâŠ* Tu sais ce que tu dois faire pour le protĂ©ger *Je le sais. Je le sais et dĂ©teste cette idĂ©e. Je voulais continuer de penser. De penser Ă lui, Aaron. Comme si penser Ă©tait rĂ©confortant. Comme si ça pouvait mâaiderâŠ.Mais câĂ©tait tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus rĂ©flĂ©chir. Agir. Calme. PrĂȘte. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne mâĂ©chappe. Rien ne peut briser mes rĂ©flexes. Cet Ă©tat oĂč je ne suis quâune machine. Une machine au service dâun ordre. Un seul ordre. chacun des pas dâAaron que je suivais du coin de lâĆil, je mâefforcer de lâoublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. PrĂȘt Ă se dĂ©chainer. Il suffisait de le libĂ©rer. Non, doucement. Comme je lâai appris. A Naples. Comme on me lâa enseignĂ©, Ă coup de fouet. Laisse sâĂ©couler le pouvoir, atteindre cette conscience⊠conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la piĂšce, effleurant chaque Ă©tagĂšre, chaque livre, lâenglobant, lâenserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur Ă©tait le seul que je mâefforçais de ne pas toucher. Câest quelque chose de trĂšs Ă©trange que de toucher son Ăąme avec son pouvoir. Ashkane, Ă mes cotĂ©s, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il Ă©tait trĂšs Ă©trange de voir Ă quel point il pouvait ĂȘtre trouillard pour de petite chose⊠et comment il Ă©tait prĂȘt Ă tout quand sâen valait la peine. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si câest quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, lâautre, les daemons. Des pions sur mon Ă©chiquier. Un jeu, rien quâun jeu. Rien ne compte je ne suis plus sâimmobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutĂŽt comme une impression. Comme lorsque lâon a un pressentiment. Le fait sâinstalla dans mon esprit grĂące Ă mon pouvoir et non grĂące Ă mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent lâHomme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Ătait-il fou ? Ătait-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce nâĂ©tait pas de la folie. CâĂ©tait un professionnel et cette simple idĂ©e mĂȘme le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi⊠Aaron⊠Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? OĂč ? Qui ? Tant de questions explosĂšrent dans mon esprit. JâĂ©tais plus que dĂ©concentrĂ©e jâĂ©tais⊠à sa vis son bras se dĂ©tendre Ă une vitesse folle et sa lame voler comme une flĂšche. Un jet de mort si bien lancĂ©, si bien dirigĂ©. Tout droit sur ⊠NON .La lame tranchante sâarrĂȘta net Ă quelques centimĂštres dâAaron. In extremis. Oh mon dieuâŠLe choc, la surprise, lâhorreur... la lame vibra prĂȘte Ă reprendre sa course⊠avant de tomber sur le sol avec un bruit Ă glacer le sang. Câavait Ă©tait si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron⊠pardonne moi, je ne mĂ©rite pas ta confiance. Je ne mĂ©rite pas de te paroles du tueur mâavaient sonnĂ©e. Je nâavais pu mâempĂȘcher de croiser le regard dâAaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que jâavais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur⊠mais pas tout les crimes que jâavais commis, il ne savait pas de quoi jâĂ©tais responsable. Quâavait-il pu lire Ă cet instant dans mes yeux ? Je lâignorais moi-mĂȘme. Aaron sâil te plait, crois moi. Ne lâĂ©coute pas. Ne lâĂ©coute pas AaronâŠDans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami⊠Ce geste avait ravivĂ© ma colĂšre, in extremis, et cela avait suffit. Comme un Ă©lectrochoc jâavais pu me ressaisir et arrĂȘter la lame avant quâil ne soit trop tard. Mais il sâen Ă©tait fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci mâavait figĂ©. JâĂ©tais tendue Ă craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colĂšre mâavait maintenue sur place. A prĂ©sent quâAaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incomprĂ©hensions me revirent. La colĂšre sâempara de moi. Ne jamais attaquer dans la colĂšre. Ne jamais ce prĂ©cipiter⊠mais câĂ©tait si tentant. Jâaurais voulu lui faire payer ce quâil venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce quâil venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je mâentendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentĂ©e de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais dâenvie de savoir qui il Ă©tait. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il nâĂ©tait plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs dâaccusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Mar 10 AoĂ» - 1835, Ă©ditĂ© 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une prĂ©sence. Froide et brĂ»lante Ă la fois. CentrĂ©e et partout Ă la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertĂ©brale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensĂ©es, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... GaĂŻa le contredit, ses yeux noirs braquĂ©s sur Kalhan. Elle n'Ă©tait pas touchĂ©e et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle Ă©tait la cause de cette impression. Aaron se dĂ©tendit immĂ©diatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'Ă©tait pas l'Ombre. GaĂŻa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire cachĂ© rendre leur brillant naturel Ă ses yeux. Si ses lĂšvres ne bougĂšrent pas, l'autre le capta tout de mĂȘme. Il dĂ©tourna alors les yeux, un sourire Ă©nigmatique aux lĂšvres.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si câest quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crĂ©tin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * rĂ©pondit GaĂŻa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fiertĂ© pour elle remonter d'un cran, si c'Ă©tait encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancĂ©es dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant Ă toucher Kalhan. A la toucher. Au cĆur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute Ă©vidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Elle Ă©tait si souriante, si vive, si chiante parfois mĂȘme ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comĂ©die ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicitĂ© de la vĂ©ritĂ©. Mais il mentait. Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Ses yeux. VoilĂ qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'Ăąme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ăa faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dĂ©rivĂšrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle Ă©claterait de rire pour dĂ©nier ce prĂ©tentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blĂȘme, de voir ses poings se serrer de rage et sa mĂąchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tĂȘte. Trouva une Kalhan blĂȘme. TouchĂ©e. Ses Ă©paules descendirent alors qu'il sentait son incomprĂ©hension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'Ă©coute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbrĂ© qu'il faut simplement interner. Ou Ă©radiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments lĂ , sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il Ă©tait capable de voir c'Ă©tait cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothĂšque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'Ă©tait aussi con que ça. Dans le milliĂšme de seconde qui le sĂ©parait de l'impact, il se dit que c'Ă©tait impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bĂȘtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face Ă cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cĆur, un souffle qui s'Ă©chappe de ses lĂšvres, le cri de GaĂŻa. Et la yeux fermĂ©s et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posĂšrent sur la lame qui s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e Ă quelques centimĂštres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyĂ© sur un bouton pause, jeta un Ćil Ă Kalhan qui avait l'air terrifiĂ©e. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, dĂ©glutit difficilement. La vache, c'est pas passĂ© loin. La jeune fille, elle, avait l'air prĂȘte Ă exploser de rage. LittĂ©ralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passĂ©, s'emplissait d'une colĂšre sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit mĂ©tallique, la lame retomba Ă terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix Ă©tait terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal Ă contrĂŽler sa rage, Aaron sentait bien Ă quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. BĂȘtement, il se demanda si il connaissait rĂ©ellement Kalhan XĂ©nia. ArrĂȘte ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tĂȘte, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habitĂ©. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. ComplĂštement impossible. Aaron ne put s'empĂȘcher de crier Ă son tour. Non ! » il secoua la tĂȘte en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă LindwuĂ«n. Pense Ă Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait Ă la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer Ă chaque fois que son pouvoir lui Ă©chappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'Ă©tait pas entrĂ© c'Ă©tait parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement Ă©tĂ© tuĂ© par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la piĂšce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 ContrĂŽle toi. Garde le contrĂŽle. Impassible, mystĂ©rieux, impossible Ă saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrĂ©sistiblement aux lĂšvres. Ni le frisson dĂ©licieux qui remonta le long de sa colonne vertĂ©brale. Kalhan rĂ©agissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intĂ©ressĂ©e par la lumiĂšre de satisfaction qui Ă©clairait les yeux gris de son maĂźtre. Il n'avait pas bronchĂ© lorsqu'elle avait stoppĂ© sa lame, sauvant l'homme par la mĂȘme occasion. Une simple moue de dĂ©ception avait fait bouger ses lĂšvres. Peut ĂȘtre avait-il une quelconque utilitĂ© dont elle ne voulait se passer ? C'Ă©tait, Ă son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'Ă©tait mit en tĂȘte de garder l'autre en vie il Ă©tait lĂ©gitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'Ă©tait jouissif. ComplĂštement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craquĂ© de la sorte, pas aprĂšs sa formation plus que rigide. Qui sait, c'Ă©tait peut ĂȘtre la premiĂšre fois qu'elle ressentait la colĂšre Ă ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intĂ©rieurement. C'Ă©tait tellement facile, il Ă©tait un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tĂȘte de Kalhan Ă©tait au moins aussi intĂ©ressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors Ă protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lĂšvres. Quel crĂ©tin. Plus miĂšvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute Ă sa colĂšre. Se dĂ©plaçant lĂ©gĂšrement Ă droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux Ă©tincelĂšrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. » il lança un regard mĂ©prisant Ă l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maĂźtre s'approprier toute l'attention de la piĂšce, en profita pour se faufiler entre les rangĂ©es de livres Ă©pais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothĂšques aussi vieilles. Elle apprĂ©ciait l'odeur entĂȘtante du papier mĂąchĂ©, de celui trop vieux pour ĂȘtre tournĂ© sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussiĂšre qui appelait Ă un silence Ă©ternel. Vrombissant de joie, elle se coula derriĂšre un fin rideau qui empĂȘchait les livres de se couvrir de poussiĂšre, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un Ćil suspect la serrure de laquelle elle s'Ă©tait Ă©chappĂ©e plus tĂŽt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumĂ©e, Le Suiveur se dit qu'elle Ă©tait complĂštement aveugle et dĂ©sarmĂ©e face Ă sa puissance. Certitude sans fin du prĂ©dateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensĂ©e, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas Ă proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, Ă©tait vaguement intĂ©ressĂ©. Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des Ă©tincelles s'allumĂšrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumĂ©e mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrĂȘta un quart de seconde plus tard prĂšs de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. MĂ©pris. L'autre rĂ©agissant immĂ©diatement d'un revers de lame, il devint fumĂ©e lĂ ou il frappait, Ă©clata d'un grand rire sincĂšre et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute maniĂšre, n'aurait mĂȘme pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lĂšvres sĂšches. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment.. exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrĂȘta en levant un doigt, narquois. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. » Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un lĂ©ger sursaut quand GaĂŻa lui rĂ©pondit. La petite daemon Ă©tait en fureur et malgrĂ© sa taille son courage et sa rage Ă©tait au moins aussi immense quâAshkane en chair et en poil. Le ligre sâen trouva ravi. Il adorait tellement GaĂŻa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur lâhomme, lâassassin. Quâil ait ou non un daemon. Quâil nous fasse mal ou non. Il serait prĂ©s Ă tout. Comme je serais prĂȘte Ă tout pour Aaron. Ăa va de paires nâest ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous câĂ©tait bien rĂ©ussit. MĂȘme si pour le moment. Ashkane mâen voulait toujoursâŠLe calme, la concentration, lâomniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment⊠Comment. Lâombre avait parlĂ© si simplement que ses mots Ă©taient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur Ă cotĂ© semblait bien dĂ©risoire. Bien inutile car lâombre avait parlĂ©. Il avait dit une vĂ©ritĂ© que mĂȘme la meilleur comĂ©dienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait Ă rien de ce le nier. Il avait raison. Jâaimerais te dire Aaron que câest faux⊠Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il Ă©tait concentrĂ© sur autre chose. Une certaine lame qui avait manquĂ© de peu de lui ĂŽter la vie. Ce que je nâavais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute câĂ©tait emparĂ©e de lui Ă ce moment, je venais trĂšs probablement de la renforcĂ© en laissant ma rage se dĂ©verser dans mes paroles. Je nâavais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je mâĂ©tais rĂ©fugiĂ©. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. Jâen revenais Ă lui, lâOmbre ainsi quâon le surnomme, lâassassin. Lui qui a fait tant de dĂ©gĂąt. Lui que je hais, parce quâil sait. Jâaimerais te faire souffrir comme je ne lâai encore jamais fait, tu vas voir ça va ĂȘtre dâenfer !Un cri, une voix, dĂ©tourne mon attention Non ! AaronâŠMon ami semblait en proie Ă quelques tourments, comme une dĂ©cision difficile Ă prendre ou plus rĂ©aliste, quelque chose quâil ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă LindwuĂ«n. Pense Ă Alec..[/color] »Jâaime⊠Oui jâaime. Mais depuis quand ? 1 an Ă peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour rĂ©parer le mal que jâavais causĂ©. JâĂ©tais arrivĂ©e, sans rien ressentir, câest vrai. Alec⊠câĂ©tait lui. Lui le premier qui mâavait redonnĂ© un cĆur, qui lâavait fait battre Ă nouveau. Aimer, dĂ©tester⊠la compassion, la joie⊠Il mâavait redonnĂ© tant et peu Ă peu jâĂ©tais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore mâĂ©chappaient. Peut-ĂȘtre les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je nâavais ni peur ni mal. Mais tu ne mâavais jamais demandĂ© pourquoi jâĂ©tais ainsi. A lâĂ©poque je nâĂ©tais pas prĂȘte Ă en parler. Comment dĂ©voiler un si noir passĂ© Ă quelquâun que je connaissais Ă peine ? Mais Ă prĂ©sent ? A prĂ©sent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce quâil dit. Ce nâest pas faux. Câen est mĂȘme trĂšs loin. Mais lequel dâentre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixĂ© sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextĂ©ritĂ© que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je lâaurais bel et bien sous estimĂ©. Je nâĂ©tais finalement pas la seule Ă ne pas tout connaĂźtre de mes amis⊠si maigre et si dĂ©risoire consolation. La rage dâAaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce nâest pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-mĂȘme. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassĂšrent Ă la fin de la phrase. Non ce nâĂ©tait pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu mâen veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi dĂ©ciderâŠNotre mĂ©sentente en resta lĂ pour lâinstant, car lâOmbre avait bougĂ©, son rire bien que trĂšs bref avait Ă©clatĂ© dans la grande salle sombre et poussiĂ©reuse. RĂ©pondant aux paroles dâAaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi sâil te plait. CâĂ©tait la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă quelquâun de me faire aveuglĂ©ment confiance. Mais seul mon cĆur priait car les mots ne franchissaient pas mes lĂšvres. Les yeux de lâOmbre pĂ©tillaient. Putain ce connard sâamuse bien ! Chacun de ses gestes Ă©taient calculĂ©, prĂ©cis, parfaitement pensĂ©. Il nâĂ©tait pas nâimporte qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance nâĂ©tait pas finte. Il savait parfaitement Ă quoi il sâexposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation Ă Naples. Ce quâon mâavait fait et ce que jâavais fait. Ce que jâĂ©tais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi quâil nâaurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu Ă entendre la voix de mon ligre lancer il nâas pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant vĂ©ritablement au qui est-ce ». Peut-ĂȘtre mĂȘme lâaurait-il vĂ©ritablement fait si nous ne nous Ă©tions pas disputĂ©s un instant plus tĂŽt. Sa colĂšre gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui Ă©tait en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane⊠Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait quâil regarde Aaron, lui accorde de lâattention, le mĂ©prise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche Ă un seul de ses cheveux⊠Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prĂȘtes Ă exploser vĂ©ritablement. Sâils lâavaient pu, mes yeux auraient lancĂ© des Ă©clairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » Je nâavais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas Ă Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, jâai changĂ©. JâAI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passĂ© ! Jâai changĂ©, jâai changĂ©âŠJe rĂ©pĂ©tais inlassablement cette phrase dans ma tĂȘte comme pour mâen convaincre. AprĂšs tout⊠était-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changĂ© ? Oui, non ! Ătais-je si diffĂ©rente ? Non, Oui !Je ne sais pas⊠peut-ĂȘtre au fond suis-je lĂ mĂȘme⊠peut-ĂȘtre quâau fond câĂ©tait ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je jâaurais du ĂȘtre mais je lâĂ©tais dĂ©jĂ non ? Peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre⊠je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comĂ©die ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes dĂ©sirs. Vouloir ĂȘtre acceptĂ©. Oui peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre⊠les embobiner, leur faire croire⊠que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que jâavais soudain baissĂ© la tĂȘte. Les Ă©paules les bras, mon arme. Comme-ci jâavais abandonnĂ©. AbandonnĂ© avant dâavoir commencĂ©. Quelle honte, aussi bien au prĂ©sent quâau passĂ©. Les ordres de mon maitres battent Ă mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hĂ©siter. HĂ©siter⊠ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »⊠hĂ©siter !LâOmbre nâĂ©tait plus dans mon champ de vision. Il nâĂ©tait plus Ă lâendroit oĂč il se trouvait une fraction de seconde plus tĂŽt. HĂ© bien hĂ© bien⊠Non il nâĂ©tait pas bien loin. Il Ă©tait juste là ⊠à cotĂ© dâAaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. Jâaurais aussi bien pu dire Ă cotĂ© de lâĂ©tagĂšre ». On sâen fou. LâOmbre est lĂ . Une telle assurance Ă©mane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui ouiâŠet son arme quâil caresse tendrement. Tiens câest dommage je nâavais jamais eu dâarme Ă dorloter. JâĂ©tais lâarme⊠Les deux hommes se fixĂšrent, leurs yeux Ă©trangement semblables. Tiens⊠Si semblables et si diffĂ©rents Ă la fois. Ah câest beau⊠Une lame se leva et lâOmbre disparu en fumĂ©e lĂ oĂč elle aurait du entamer la chair⊠TrĂšs intĂ©ressant. Le rire de lâombre me fit sourire. Je me rendis compte que jâĂ©tais restĂ©e betement plantĂ©e Ă quelques distances dâeux, la tĂȘte penchĂ©e sur le cotĂ© observant la scĂšne si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je nâavais mĂȘme pas eu Ă me forcer, câest gĂ©nial. Jâavais lâimpression de flotter. Comme si rien ne me rattachais Ă cette terre, pas mĂȘme Ashkane bouillant de rage Ă mes cotĂ©s. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. »Pas de rĂ©ponse. Pas besoin. Lâheure viendra. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment... exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă jamais. » Hum⊠* Kalhan ! * Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je mâanime. Telle une automate, machine, machine Ă tuer. Je mâapproche Ă pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce nâest plus la mĂȘme voix quâau dĂ©but lorsque je faisais exprĂšs de le provoquer. Non celle lĂ a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-ĂȘtre du sadisme Ă lâĂ©tat brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! ArrĂȘte ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** ArrĂȘte ça ! Ne tâaventure pas dans cette voie ! ** Silence, jâaimerais travailler. *Cette derniĂšre phrase si longtemps employĂ© quand nous partions en mission et quâAshkane me cassait les pieds⊠le bon vieux temps⊠Je suis prĂȘt dâeux maintenant, mais ce nâest pas lâOmbre que je regarde en premier. Non je mâadresse Ă Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu nâas aucune idĂ©e de ce quâon mâa fait, ni de ce que JâAI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers lâOmbre si proche. Si dĂ©licieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à ⊠ses yeux lĂ âŠ- Jâaimerais que tu me dises toi, qui tu es et dâoĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu nâimagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette derniĂšre phrase, ponctuĂ©e dâun sourire dĂ©licieusement sadique et mes yeux brulant dâun vide inquiĂ©tant. Je veux savoir. * GaĂŻa ? Tout va bien ? Câest le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce nâest pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son Ă©quilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculĂ©. Ses yeux gris ne lĂąchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration Ă©tait toute entiĂšre Ă Kalhan. MĂȘme s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublĂšrent lĂ©gĂšrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertĂ©brale du jeune homme et ses yeux divaguĂšrent lentement vers l'Ă©tudiante qui le fixait. Il fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? GaĂŻa s'agita sur son Ă©tagĂšre, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin Ă©tait en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'Ă©tait de toute Ă©vidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabrouĂ©.. Ăa ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colĂšre vibrante du daĂ«mon. Sentant sa propre rage monter en elle, GaĂŻa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose Ă dĂ©tester en cet instant c'Ă©tait l'Ombre, et pas sa moitiĂ© ! Puis, l'Ombre se remit Ă parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance mĂ©prisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'Ă©crasant par la seule force de ses mots, sentit son cĆur pulser Ă l'intĂ©rieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui mĂȘme. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans dĂ©chainĂ©s Ă ses trousses ! L'homme lui dĂ©dia un regard brĂ»lant de haine mais ne rĂ©pondit pas. Sans pouvoir s'en empĂȘcher, Aaron sentit ses yeux dĂ©river du cĂŽtĂ© de Kalhan pour voir sa rĂ©action quand il avait parlĂ© de le tuer Ă deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel dĂ©tachement, comme si de toute maniĂšre il ne pourrait rien faire pour l'en empĂȘcher. Il s'attendait Ă trouver une Kalhan rĂ©voltĂ©e, les yeux brillant d'une rage meurtriĂšre, ou encore cette absence de sentiment dĂ©rangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivĂ© au sol, la jeune fille avait baissĂ© sa lame, baissĂ© ses Ă©paules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils Ă©taient foutus. Ressentant d'un coup une prĂ©sence prĂšs de lui, l'homme tourna la tĂȘte et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre Ă un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait rĂ©agit rapidement mais Ă©tait sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se dĂ©fiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre Ă bourdonner Ă ses oreilles et Ă©valua ses chances. D'aprĂšs ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'Ă la prochaine Ă©tagĂšre. L'Ombre sortit sa lame, recommença Ă cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lĂšvres et ses yeux brillĂšrent d'une joie sombre. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bĂȘtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un Ćil Ă Kalhan qui observait la scĂšne, un sourire dĂ©ment aux lĂšvres. Aaron sentit son cĆur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'Ă©tait ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et fĂ©line. PrĂ©datrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit GaĂŻa en sentant ses plumes se hĂ©risser sur son ses yeux Ă©bahis, elle vit son humain se dĂ©composer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'Ă©tait pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'Ă©tait impossible, elle faisait semblant. Oui. C'Ă©tait un piĂšge dans lequel l'Ombre se prĂ©cipiterait sans attendre, un piĂšge si bien tendu qu'il manquait d'y tomber Ă©galement. Les yeux bleus de la jeune femme vrillĂšrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derriĂšre son cĆur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu nâas aucune idĂ©e de ce quâon mâa fait, ni de ce que JâAI fais. » elle se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui pour en revenir Ă l'Ombre. Aaron entendit Ă peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'Ă©taient les mots qui lui Ă©taient adressĂ©s. Ses bras s'affaissĂšrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle Ă©tait Ă cĂŽtĂ© de l'Ombre. Du cĂŽtĂ© de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumiĂšre qui avait toujours portĂ© Aaron, plus haut, plus loin. Il rĂ©agit Ă peine lorsque GaĂŻa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derriĂšre, rĂ©agit Ă peine quand ses lames glissĂšrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dĂ©ment. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothĂšque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, Ă©voquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme Ă©valuer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les Ă©tagĂšres, une lueur d'amusement au coin des lĂšvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'Ă©corcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supĂ©rioritĂ© face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maĂźtre en la matiĂšre. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la piĂšce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tĂȘte vers elle, son esprit ayant totalement oubliĂ© l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intĂ©rieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'ĂȘtre vigilant avec un ĂȘtre aussi lent que celui la. Il regarda alors cette vĂ©ritable merveille dressĂ©e qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagnĂ© de la mort mĂȘme. Un frisson remonta le long de ses cĂŽtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter dĂ©licieusement aux lĂšvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrĂȘter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout Ă fait prĂȘte pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une aviditĂ© croissante. Ses yeux gris glissĂšrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dĂ©visageait Ă©galement. FĂ©line, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, Ă©videmment. Jâaimerais que tu me dises toi, qui tu es et dâoĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu nâimagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complĂštement oubliĂ© la prĂ©sence dĂ©rangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il rĂ©flĂ©chissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumĂ©e et se rapprocha fĂ©brilement de la jeune femme, se reformant Ă deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la LumiĂšre, celui qui fait et qui dĂ©fait, celui qui donne et qui enlĂšve, qui nettoie ce qui a besoin d'ĂȘtre purgĂ©. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachĂ©s par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă emprisonner une part de toi grĂące Ă leur .. amour.. » le dĂ©gout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait Ă quel point il en faisait fit. Ils croient avoir rĂ©ussit Ă s'approprier le semblant de libertĂ© qui t'anime.. mais Ă la vĂ©ritĂ© tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours Ă©tĂ© enchainĂ©e. EnchainĂ©e.. Ă Naples et Ă .. Lui. »Un grand sourire sadique Ă©tira ses lĂšvres alors qu'il faisait allusion Ă celui qui avait forgĂ© ce que Kalhan Ă©tait, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immĂ©diatement Ă l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme vĂ©ritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourĂšrent le pauvre petit animal colorĂ©, le serrĂšrent et le Suiveur commença Ă tourner rapidement autour du daĂ«mon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop colorĂ©. Noir maintenant. TrĂšs noir. TrĂšs peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se dĂ©cala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empĂȘcher. Nous avons beaucoup Ă nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immĂ©diatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils Ă©taient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scĂšne dans sa tĂȘte, comme Ă chaque fois qu'il passait Ă l'action. Deux pas, Ă©lan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'Ă©chappe, os brisĂ©s. Bloquer attaque bras droit bloquĂ©e de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, dĂ©sorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquĂ©e, recul puissant, nuque s'Ă©crase dans Ă©tagĂšre, inconscience quasi instantanĂ©e. IncapacitĂ© Ă se relever avant plusieurs heures. Un sourire dĂ©mentiel Ă©claira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et fĂ©lin qu'on puisse l'ĂȘtre, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa Ă l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquĂšrent et, comme il l'avait prĂ©vu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. MĂ©pris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et Ă©crasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'Ă©tait qu'un geste ample et maĂźtrisĂ©. Continuant naturellement le mouvement, il lui dĂ©cocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prĂ©vu. Dans la mĂȘme oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, dĂ©tendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupĂ©, alla s'Ă©craser dans l'Ă©tagĂšre derriĂšre lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le cĂŽtĂ©, il se redressa souplement et se tourna pour ĂȘtre face Ă Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions Ă parler je crois. » dĂ©clara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait GaĂŻa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inĂ©vitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi câest mieux comme ça. Je ne mĂ©rite pas ton amitiĂ©, ni ta confiance, ni mĂȘme que tu mâaccorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, dĂ©stabilisĂ©. Je ne mĂ©rite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. Câest peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce quâil affiche un courage exemplaire. Cette peur lĂ ne mâaffecte pas. Plus rien ne mâaffecte de lui, plus rien ne compte. Jâen ai assez, jâen ai assez de mentir, de me cacher derriĂšre de faux sentiments, derriĂšre le masque de lâamitiĂ©. Ce nâest pas moi. Je ne suis rien, je suis Ă Lui. Il nây a que lui qui puisse dĂ©cider de mes actes, de mes pensĂ©es, de mon ? Mâen fiche, câest fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mĂ©lange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilĂ , il faut que jâarrĂȘte lâOmbre, quâil ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais jâen sais rien merde ! Câest comme ça câest tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. IntensĂ©ment ravi de me voir rĂ©agir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilitĂ©. Comme si câĂ©tait la chose la plus naturelle au monde. Peut-ĂȘtre allait-il enfin rĂ©pondre Ă mes questions. Allez, dit moi ! LâOmbre et la LumiĂšre ? Jâaurais plutĂŽt simplement dit Ombre car il nâapportait pas la lumiĂšre, seulement la mort. Au fond, jâaurais du savoir qui il Ă©tait. Quelque chose me disais⊠que jâaurais du mâen rappeler mais je nây arrivais pas. Tant pis. Je nâen tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas sâil Ă©tait devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon dĂ©part. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă emprisonner une part de toi grĂące Ă leur .. amour.. »- Un certain nombre oui⊠Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il nâest quâun meuble dans le dĂ©cor. EnchainĂ©e, enchainĂ©e Ă Lui, depuis toujours oui⊠mon maitre⊠Maitre vous me manquez tantâŠ* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je nâen sais rien ! Je te jure jâen sais rien ! *Ashkane lui-mĂȘme aurait voulu que tout sâarrĂȘte, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce quâil se passe en moi. Tâes quâun con Ashkane, tâa toujours Ă©tait un con. Tâas jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que jâavais subit. Mais toi tu nâas rien eu. Tu te morfondais en pensant que câĂ©tait ta faute. E quand on mâa sorti de lâenfer pour mâentrainer, me forger, faire de moi une meurtriĂšre, tu te disais que câĂ©tait bien aprĂšs tout car nous nâavions rien en dehors et au fond tu as toujours aimĂ© la puissance, la fiertĂ©, la force. Tu as toujours aimĂ© impressionner les autres, quel hypocrite. Tâes quâun monstre, toujours Ă grandir pour ĂȘtre le plus grand, le plus fĂ©roce. Mais tâes quâun con Ash. Tâes quâun con ! Tâas toujours Ă©tĂ© comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu Ă©tais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, tâĂ©tais heureux que je ne sois quâune machine ! Tu mâen veux Ă prĂ©sent ? Je tâemmerde Ashkane ! Je te haĂŻ !Quelque part dans la bibliothĂšque sombre, lâoiseau cria. AussitĂŽt, Ashkane poussa un rugissement en se prĂ©cipitant vers lâĂ©tagĂšre ou GaĂŻa Ă©tait perchĂ©e. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre quâĂȘtre un grand et fĂ©roce monstre ne sert Ă ligre stoppa devant lâĂ©tagĂšre, indĂ©cis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait dĂ©molie le meuble et croquĂ© la bĂȘte qui retenait GaĂŻa en priant pour que lâoiseau tombe dans sa criniĂšre et ne sâĂ©crase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait Ă gober GaĂŻa dans le mĂȘme temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant lâĂ©tagĂšre sans savoir quoi faire. Câest bĂȘte hein ? Nous avons beaucoup Ă nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que jâattendre car pour lâinstant lâOmbre sâoccupait dâ spectacle extraordinaire ! Voir lâOmbre passer Ă lâattaque Ă©tait grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance⊠des gestes calculĂ©s aux millimĂštres, des rĂ©actions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vĂ©ritĂ©. Tout semblait innĂ© chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme sâil avait su manier les armes avant mĂȘme de savoir marcher, comme sâil avait su se battre avant mĂȘme de savoir parler. Un ange des tĂ©nĂšbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron nâavait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou mĂȘme sâil est trop bĂȘte pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. MĂȘme si câĂ©tait inutile. Mais je ne voulais pas que lâOmbre tu Aaron. Pourquoi ? Je nâen sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant⊠il sâeffondrait comme une comme le cri de GaĂŻa, le craquement des os dâAaron ne me dĂ©rangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout Ă©tait naturel⊠Tel un ange en adoration, LâOmbre se releva. En fait⊠il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions Ă parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en dĂ©plaçant mon poids sur une seule jambe, lâautre se pliant aux genoux. Totalement dĂ©tendu. Je nâai pas peur de lui, loin de lĂ . En fait, ça aurait Ă©tĂ© gĂ©nial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les Ă©tapes et commençons par le dĂ©but - Ainsi, câest toi quâil a envoyĂ© ? Il me rĂ©clame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce nâĂ©tait pas vrai. CâĂ©tait Ă©vident dâailleurs. Il mâavait appelĂ© proie. Il nâavait donc quâune seule idĂ©e de lâissue de notre histoire et ce nâĂ©tait pas le retour Ă Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon dĂ©part. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tĂȘte. Et parce que Ashkane Ă©tait trop voyant mais ça c'Ă©tait la version parler Ă nouveau mais Ashkane sâinterposa dans mon esprit * Quâest ce que tu fais ? Mais quâest ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprĂšs ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser GaĂŻa⊠AaronâŠ** Tâas la trouille Ash ? HĂ© bien regarde et Ă©clate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu lâas tant dĂ©sirĂ©. ** Ne dis pas ça, non tu ne⊠*Et soudain, sans mĂȘme en avoir Ă©tĂ© avertis, je sentis la colĂšre monter en moi comme un vent de tempĂȘte. Elle explosa comme lâĂ©ruption dâun volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait Câest de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce quâon mâa fais, tout ce que jâai fais ! Tout ce que je suis ! Câest Ă cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu lâas voulu. Tu voulais vivre et jâai vĂ©cu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi lâĂąme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez lâOmbre vient ! Jâai terriblement envie de jouer⊠Un sourire sadique, une merveille digne dâun film dâhorreur. Viens mon gars, on va sâamuserâŠAshkane ne sait plus quoi faire. Câest la premiĂšre fois quâil se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa fĂ©rocitĂ© ne sert plus Ă rien face Ă celle qui lâa trahi. Oui son humaine lâa trahis câest ainsi quâil le voit. Que doit-il faire ? GaĂŻa, Aaron⊠non, il ne les abandonnera pas lui. MĂȘme si câest un trouillard, il lâavoue enfin, il nâabandonne pas ! Pas ceux quâil AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus lâOmbre. Une montagne de poil nous sĂ©pare. Putain Ash casse toi ! Tâes en plein dans un duel lĂ ! Spectateur inutile ! DĂ©gage ! Mais le ligre nâa nullement lâintention de sâen aller. Il se plante devant lâOmbre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflĂ© de fureur, ce qui nâest pas peu dire devant une bĂȘte pareille. La haine anime son regard. Il brule de colĂšre, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux quâil gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonnĂ© de lâOmbre, ses crocs dĂ©mesurĂ©s bien en Dis Ă ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. Sa voix nâĂ©voque pas de colĂšre, ni dâamour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce quâil est prĂȘt. PrĂȘt Ă tout. Câest la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce quâil doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce nâest pas un jeu. Tu le sais enfin⊠Il en Ă©tait capable, de toucher lâOmbre de le dĂ©vorer mĂȘme ! Quitte Ă me faire mal Ă moi car je lâavais trahis. Il avait comprit et plus rien dâautre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce nâest pas un jeu. Câest rĂ©el. Et plus rien ne la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă quelquâun de me faire aveuglĂ©ment confiance... Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le dĂ©but, n'avait Ă©tĂ© que mensonge et comĂ©die. Et si, par delĂ les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'Ă©tait fait abuser. Et si, par simple Ă©lan d'Ă©goĂŻsme et par total dĂ©ni de notre possible erreur, on s'Ă©tait justement inspiration. Un recul de poids vers l'arriĂšre. Le sentiment que tout est dĂ©jĂ jouĂ© qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste prĂ©cis, parfaitement calculĂ©, prolongement de ses dĂ©sirs et de son talent pour la violence, se jette Ă sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait dĂ©cidĂ© auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rĂȘve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arriĂšre. A moitiĂ© sonnĂ©, il eut le temps de retrouver un Ă©quilibre prĂ©caire, inspira une courte bouffĂ©e d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrĂšrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie fĂ©roce. Dans un sursaut d'incomprĂ©hension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien ĂȘtre ce mec. C'Ă©tait la question, qui Ă©tait donc capable d'autant de violence et d'horreur face Ă des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit Ă espĂ©rer que Kalhan obtienne sa rĂ©ponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il Ă©tait elle aurait toujours une chance de l'arrĂȘter. L'arrĂȘter. Quelqu'un en avait-il jamais Ă©tĂ© capable. Dans un cri sourd, Aaron s'Ă©crasa sur l'Ă©tagĂšre, sentit sa tĂȘte partir en arriĂšre et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dĂšs qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupĂ©. Peu importait qui Ă©tait l'Ombre, il l'avait simplement Ă©crasĂ©. dans une tempĂȘte plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, GaĂŻa sentit son humain lĂącher prise, cria encore. Comme elle avait criĂ© dĂšs que l'Ombre s'Ă©tait mis en mouvement, comme elle avait criĂ© quand cette chose s'Ă©tait mise Ă lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle Ă©tait entiĂšrement faite de fumĂ©e, la crĂ©ature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repĂšre et peine dĂ©jĂ Ă tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas Ă y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculĂ©, Ashkane Ă©tait impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantĂ©es dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prĂ©nom, ne trouva pas la force de voler jusqu'Ă lui, certaine qu'Ă son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manĂšge. GaĂŻa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le cĂŽtĂ©, restant malgrĂ© tout sur l'Ă©tagĂšre en allant rejoindre sa moitiĂ©. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux Ă Kalhan. Elle Ă©tait lĂ , se bougeant d'une maniĂšre terrible, captant l'ombre et la lumiĂšre, attirant l'attention sur elle dĂšs qu'elle pĂ©nĂ©trait dans une piĂšce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daĂ«mon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystĂ©rique et accĂ©lĂ©ra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. BientĂŽt . Rejoindra son maĂźtre. Rejoindra, dans Limbes . AmusĂ©, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentrĂ© sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te rĂ©clamerait comme un gamin rĂ©clame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son Ă©lĂšve l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lĂšvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitiĂ©. Ce pachyderme poilu, cette machine Ă tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensĂ©e le crocheter et le jeter Ă terre, l'enchainer comme la bĂȘte qu'il Ă©tait. Mais de toute Ă©vidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle mĂȘme montrĂ© les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissĂ© sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fascinĂ©. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'Ă©tait que fumĂ©e elle arrivait Ă lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait vĂ©ritablement. Chuintement feutrĂ©, l'Ombre fit un pas sur le cĂŽtĂ©, les bras croisĂ©s et le visage impassible. Cessant de fusiller son daĂ«mon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'Ă lui, lui dĂ©dia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertĂ©brale. Ne rĂȘvez pas, ce n'Ă©tait pas de la peur, loin de lĂ . Un sourire mauvais montant sur ses lĂšvres, l'Ombre abaissa ses Ă©paules, laissa retomber ses bras et abaissa lĂ©gĂšrement son centre de gravitĂ© sans la lĂącher des yeux. Position de dĂ©fense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. AmĂšne toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis Ă ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lĂšvres sans lĂącher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bĂȘte. Il pencha doucement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrĂȘta comme s'il rĂ©flĂ©chissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses Ă©paules d'une maniĂšre plus fĂ©line qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son Ă©paule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit Ă susurrer ses paroles. As-tu dĂ©jĂ essayĂ© de dĂ©vorer de la fumĂ©e ? »Le Suiveur Ă©clata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule bĂ©ante le caresser il se transforma, fumĂ©e impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimĂ©e, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou dĂ©truire de l'intĂ©rieur ? DĂ©couper ? BrĂ»ler, dĂ©former, agiter, crocheter, dĂ©chirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'Ă son daĂ«mon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire Ă©clata sur les murs de la bibliothĂšque et une colonne de fumĂ©e descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit Ă quelques mĂštres derriĂšre le daĂ«mon Tusais le soir je repense a toi La solitude me rend mal c'est vrai J'te vois partout meme quand t'es pas lĂ Des images qui dĂ©filent dans ma tete J'suis tellement mal si tu savais Tu m'as empecher de rever J'voyais que toi tu m'as hantĂ© J'vois toujours toi mais c'est mauvais J'vois ton reflet dans mon revet J'vois tes mensonges dans ton regard Hey!Je l'attrape pars la main il s'assoit Ă cĂŽtĂ© de moiMoi dit moi mon coeur?Alioune je veux qu'on se marie d'ici quelque mois insha Allahđ±đ±đ±đ±đ±đ±Je suis restĂ©e choquer rien sortais de ma bouche! Alioune t'est choquerMoi heu oui sa fait depuis hier tu voisAlioune je sais, et je sais aussi que ta peur que je te fasse du mal que ta peur du mariage Ă cause de ce pd mais je veux faire ma vie avec toi Ouma, fonder une famille et ĂȘtre tranquille tu voisMoi ouiAlioune donc si sa te dit je te force pas quand t'est prĂȘte j'irai voire ta famille, dĂ©jĂ pour arranger les choses avec ton frĂšre et ta sĆur et ensuit pour demander ta mainMoi...Alioune je sais c'est trop rapide Moi non on ce connais dĂ©jĂ assez, je connais ta famille et toi la mienne. Je veux aussi faire les choses bien, la premiĂšre fois c'est Ă cause de moi si on c'est pas mariĂ© je repousser la chose pars peur, parce que j'Ă©tais jeune et immature mais je le veux je veux ĂȘtre avec toi faire ma vie avec toi et notre bĂ©bĂ©Alioune sĂ©rieuxđłđłđłđłMoi bah oui tu penser j'allais dire nonAlioune non que c'Ă©tait rapide Moi du tous d'ici une semaine j'en parle vraiment Ă mon frĂšre et ma soeur et aprĂšs on fait un repas pour arranger les choses entre vous Alioune sa me vaMoi d'accordđ. Attend j'arrive j'ai envie de te faire des bisous laAlioune okJe pars dans la salle de bain mais pas de Mylan, je me dĂ©barbouille, je prend une brosse neuf et je me brosse les dents et je retourne au salon, je m'assoie sur luiMoi bebe y a deux salle de bainAlioune ouiMoi ah okIl me prend pars le coup il me smack et on s'embrasse pendant plusieurs minutes et on se relĂąche. Il reste coller son front au miens et dit Alioune putain c'est rĂ©el Moi quoi?Alioune je suis de nouveau avec toi? J'ai toujours attendu de ce momentMoi moi aussi. On a juste retarder la chose mais s'alliait arrivĂ©e Alioune je t'aime tellement Moi moi aussi ma vieâ€ïžOn se fait des bisous et tous on voulait plus se lĂącher, on se regarde et ce contemple c'est lui que j'aime et que j'ai toujours aimer je peux pas aimer plus que luiđ©. Je prend son visage entre mes mains, il me fait des bisous dans le coup et commence Ă descendre quand on entend un gros boom! On c'est direct relĂącher, j'ai carrĂ©ment oublier qu'on Ă©tĂ© pas seul il me smack et ce lĂšve Moi soit pas trop durAlioune sa fait une heure il ce lave les mains le petit tu me dit soit pas trop dureMoi t'est trop un sauvage Alioune đđIl part dans la salle de bain, je le suis aussi et qu'on j'arrive je me suis dit c'est un prank??? Y avait de l'eau partout!!! Et Mylan Ă©tait tous mouiller en dirais il venait de ce doucherđđ. Il Ă©tait en larmes, Alioune lui met une fessĂ© et il vient vers moi en pleurantVerbese fixer - La conjugaison Ă tous les temps du verbe se fixer au masculin Ă la voix active avec l'auxiliaire ĂȘtre Ă la forme pronominale. Option de conjugaison : pronominal Synonyme du verbe se fixer